Depuis le 1er mars dernier, la base aérienne projetée (BAP) de Niamey est officiellement une BAP,
avec un statut idoine. Depuis l'arrivée des premiers éléments en 2013 (1), le site a crû, les détachements opérationnels s'ajoutant au détachement initial d'avions pilotés à distance.
La base mobilise environ 400 militaires, sert de hub logistique pour tout le fuseau ouest, mais aligne aussi une un peu moins d'une quinzaine d'aéronefs (rens, chassous, avions de transport) en période de pointe. L'effet militaire produit est donc réalisé dans un coût relativement maîtrisé.
L'organisation, mais aussi l'aménagement ont bénéficié de cette évolution vers la BAP. D'ici la fin de l'année, tous les occupants de la base devraient (enfin) coucher en dur : les fusiliers-commandos de l'air dorment eux encore sous tente. Le 25e RGA, le 19e RG et le GAAO ont travaillé d'arrache-pied pour faire de cette zone inoccupée une zone de combat et une zone-vie dont le confort progresse, donc. Les Allemands en bénéficient.
Le welfare a aussi progressé : les personnels présents sur place (à 72% des aviateurs) disposent de wi-fi, d'une nourriture au-dessus de la moyenne métropolitaine, et une pizzéria est même annoncée.
(1) en fait les premiers occupants furent les marins, en 2010.
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