C'est la traduction de leur engagement opérationnel en France comme à l'étranger, et de la nature de
leurs missions : les chiens et maître-chiens du 132e BCAT figurent désormais sur la liste des identités protégées, à côté des forces spéciales, du GIGN, de la DGSI, ou encore, de la DGSE.
La raison est sans doute à chercher dans l'activité de recherche explosive, quasi-inexistante du temps de l'Afghanistan. Le travail était alors assuré, dans le cadre de la fouille opérationnelle, par les commandos parachutistes de l'air (CPA 20 et CPA 30) et les fusiliers marins (avant que Kieffer ne soient créés). La logique voudrait donc que les maître-chiens des CPA bénéficient donc désormais, eux aussi d'une clause identique, ce n'est pas le cas, à ma connaissance.
Désormais, le bataillon aligne une compagne à effectifs gonflés dans ce domaine essentiel, qui peut faire l'objet de réquisitions préfectorale, en France (1) mais aussi appuyer les forces spéciales, et comme chacun sait, peu de coins de l'arc de crise ne les voient pas passer.
La liste des unités sous anonymat n'a pas cessé de croître depuis 2001 et le début de la lutte contre le terrorisme. A l'origine, elle ne concernait que les seules unités d'intervention de l'Intérieur, la DGSE et les forces spéciales.
(1) les chiens du GFM Toulon sécurisent ainsi régulièrement les matches de rugby du club local.