C'est un des must du SOFINS : à la nuit tombée, les commandos du COS ont procédé à leur première
présentation dynamique devant le public massé à quelques dizaines de mètres. Le scénario est un peu immuablement le même : des bad guys à récupérer sous appui héliporté.
L'Astazou de la Gazelle et le bruit caractéristique de son fenestron sont les premiers à se faire entendre, pour fondre sur les deux Ford Ranger qui simulent les pickup terroristes. Le Tigre arrive comme un bolide, sur fond des Makila du Puma chargé de porter le groupe action chargé d'opérer au sol.
A quelques mètres, le GCOS fixe la scène dans une paire de jumelles de vision nocturne, et applaudit à la sarabande infinie du Tigre et de la Gazelle. "C'est un game changer ce Tigre" constate-t-il pendant que les commandos rallient le campement.
L'affaire est pliée sans un coup de feu. Le Puma vient récupérer son monde, sans nacelle, sans grappe, à l'ancienne.
Pas d'avion de transport du Poitou sur les rangs ce soir, contrairement à l'habitude de SOFINS, contrairement à ce que se déroule en opérations : à Tessalit, en janvier 2013, comme ailleurs avant et depuis, les rois de la nuit se jouaient des limites de qualité de piste, mais ici, c'est la... France.