Ils sont au seuil de leur carrière militaire, mais le séminaire interarmées des grandes écoles militaires
les projette déjà dans la réalité interarmées, que, pour la plupart du temps, ils ne soupçonnent pas.
Cet après-midi, les élèves se sont immergés dans l'armée de l'air, sur la BA123, où on avait déroulé pour eux un menu assez dense qui a laissé sur leur faim de vrais curieux de cette nouvelle réalité, mais aussi indifférents d'autres, sans doute déjà pétris de leur seule culture d'armée.
Les uns et les autres ont évidemment pu voir le matériel majeur de la 61e escadre, un Transall de l'Anjou mais aussi découvrir les drones du Belfort -en maquette-, les forces spéciales air incarnées par le CPA 10 -à l'échelle et avec faconde incluse-, un Fennec tireur d'élite du Parisis. La chasse était aussi présente avec un Rafale du Normandie-Nimen porteur d'un pod Presto -il aurait pu redécoller dans la foulée vers la Libye...- , un biplace de l'Ile-de-France, ou encore, un Mirage 2000NK3 du La Fayette. Un Mirage 2000D était également présent.
A noter que cette base de transport aérien, bien connue pour son esprit interarmées, s'est ouverte à la marine (ATL-2 de la 21F et Rafale Marine) et à la gendarmerie, venue avec un H135 de la SAG de Tours. Pas d'armée de terre à l'horizon.
Un peu avant, cet horizon, un avion a immobilisé les sigémiens et quelques communicants de l'industrie, rameutés pour l'occasion : le Rafale de Marty, Rafale Solo Display 2017. Impeccable, comme à l'habitude.
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