Gascogne aujourd'hui. Comme en septembre. D'autres missions sont évoquées ici.
La permanence opérationnelle (PO) française a été scramblée, dans la lignée de ses homologues norvégienne (F-16 MLU) et britannique (deux Typhoon). L'alerte avait été donnée par le CAOC OTAN d'Uedem (Allemagne) qui avait transmis l'info au centre national des opérations aériennes (CNOA) du CDAOA de Lyon, piloté par le général Olivier Taprest. Au départ du coup, l'alerte évoquait six aéronefs russes, mais assez tôt, il apparaissait que seuls deux Tu-160 poursuivraient leur route, comme leurs collègues il y a quelques mois.
Le cas est intéressant, car une fois de plus, un tanker est en vol pou faire durer les chasseurs français. Déjà, l'an dernier, les chassous étaient allés biberonner sur un MRTT de la Royal Air Force, puis sur un tanker des forces aériennes stratégiques (FAS).
Le CNOA avait aussi pris la décision de scrambler un AWACS de Bourges, vers 7h30, puis donc un tanker, vers 11h.
A 12h30, le CNOA fait décoller la PO de Lann-Bihoué, armée par des Mirage 2000-5F du 1/2 Cigognes. Leurs collègues de la 30e escadre sont eux postés plus bas sur la carte, à Mont-de-Marsan mais c'est apparemment la 4e escadre qui a donné. Deux Rafale ont décollé, un seul a rallié les deux Tu-160, transmis ensuite à des EF/A-18.
Les deux bombardiers ont ensuite remonté très au large, jusqu'à leur base russe. La chasse française restait, le cas échéant, en vol, prête à venir à leur contact.
L'armée de l'air assure que ces avions n'ont pénétré à aucun moment l'espace aérien français.
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