Les engagements à répétition de l'armée française fournissent une matière incroyable pour le petit et
le grand écran : il ne suffit que de se baisser. Rien que les forces spéciales du COS génèrent une matière que même Hollywood n'arriverait pas à digérer. De l'affaire du Ponant en 2008, à la remontée fantastique d'une poignée de commandos de la TF Sabre vers la frontière algérienne, en 2013, au début de Serval. Les commandos marine ont, à eux seuls, une mine d'histoires, à commencer par celle qui les a fondés, pendant la seconde guerre mondiale.
C'est du grand spectacle, après, il faut une prod' pour assurer derrière sans la jouer à l'économie (difficile de remplacer le Ponant par un vulgaire 420).
Plus jouable, comme évoqué plus tôt dans la journée, une série sur le renseignement, car une partie se joue en vase clos, à Creil, la fameuse base secrète, qu'on peut reconstituer dans n'importe quel studio (grosse économie). Idem pour le trou d'hommes (archi-facile à creuser dans nos contrées).
L'incroyable succès de Démineur fait aussi réfléchir à Paris. Reste à trouver la (le) Katryn Bigelow français. Et sans doute d'autres spécialités : un médecin, un pilote d'hélico, un tireur d'élite...
La femme étant sans doute la clé du recrutement des armées (tout le monde ne partage pas cet avis), ce sujet fait aussi partie de ceux traités dans les productions de l'année. Rien d'illogique, 15% des militaires sont des femmes, et on en trouve désormais à quasiment tous les postes. Espérons que cette réalité aura été bien restituée par les conseillers et lors des "immersions" des scénaristes, hors des stéréotypes.
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