Jean-Yves Le Drian ira travailler au Balargone comme les autres : ceux qui avaient entendu le
ministre de la défense dire qu'il n'irait pas... se sont trompés. Le ministre a même expliqué, sans rire, que son retard d'arrivée au Balardgone était lié (sic) au retard d'aménagement de son bureau ("J'ai un bureau, il n'est pas encore prêt, j'entends y siéger").
Pourtant, sur place, on n'a évoqué aucun retard, en tout cas pas dans la livraison du bureau du ministre. Ou de l'appartement privé comportant plusieurs chambres, mieux doté en m2 qu'à Brienne (mais c'est du neuf, pas de l'ancien chargé d'histoire).
Comment expliquer la justification du ministre, ce soir, aux UED ? C'est que l'inauguration du Balargone par le président, vers la mi-octobre, approche. La colère gronde dans la troupe, façon Louvois : l'opérateur désigné pour le Balargone n'est pas à la hauteur des attentes, et de ce qui avait été... promis, en efficacité. Certaines procédures pour avoir le matériel de bureau en fonctionnement sont d'un autre âge, les procédures d'entrée ne fonctionnent pas bien : l'entrée du site ressemble à un hall de gare où les visiteurs sont déjà résignés, comptent les minutes de retard, et leurs hôtes semblent à peu près au même niveau.
Donc, on ne pouvait pas infliger au président une question sur l'absence du ministre aux côtés de ses troupes, pour lutter contre la faible efficacité des dépannages, ou de l'absence d'ouverture de la piscine -ou du centre médical- au public (eh oui, cette promesse-là est aussi tombée à l'eau).
Le ministre, comme il l'a fait jusqu'à maintenant, ira donc mettre les mains dans le cambouis, avec la troupe. Quitte à démentir ceux qui avaient entendu le contraire. Direction, le centre médical, pour une vérification de l'ouïe. Enfin, une fois qu'il sera ouvert au public, comme promis.