Des hélicoptères militaires seront visibles au stade de France (nord de Paris) ce samedi soir. Le premier est
un Fennec de l'escadron d'hélicoptères 3/67 "Parisis", qui fête ses 50 ans cette année. Sauf changement de dernière minute, c'est l'appareil peint spécialement (design, Régis Rocca, qui avait notamment peint le Rafale du 1/7 Provence au dernier Tiger Meet) qui sera exposé sur le parvis, et sera donc visible avant et après la rencontre sportive.
Ce blog a évoqué régulièrement les missions de cette unité mal connue, impliquée autant dans la posture permanente de sûreté (PPS), 365 jours par an, que depuis décembre dernier, dans des missions de renseignement et d'appui-feu, en Centrafrique. J'ai aussi croisé un de leurs appareils à Abidjan, lors d'un récent déploiement avec Jean-Yves Le Drian.
Il sera donc possible de voir de plus près ce couteau suisse qui affiche une des meilleures disponibilités du moment et un coup d'exploitation relativement bas, deux caractéristiques qui doivent le rendre extrêmement populaire.
Un autre hélicoptère est également annoncé : il s'agit d'un Puma du groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), unité dépendant du COS et chargée du soutien des unités d'intervention du ministère de l'Intérieur (RAID, GIGN). C'est donc un des rares outils concrets et permanents de la coopération interministérielle, particulièrement dans le domaine de la lutte antiterroriste. Pour cette simple raison, le GIH sera comme ses passager habituels, déployé en Normandie, comme j'ai déjà pu l'expliquer.
Selon des sources concordantes, cet hélicoptère sera chargé d'amener au coeur du stade le bouclier de Brennus récompensant le vainqueur de l'épreuve.