Il a été blessé samedi, mais on ne l'a appris aujourd'hui, que six jours plus tard : un sergent du 6e RG
a été grièvement blessé lors d'une opération de destruction de munitions à Gao. L'EMA, qui n'a pas donné la moindre explication sur les raisons de cette information tardive, se borne à évoquer l'ouverture de deux enquêtes, sans se hasarder à donner les conditions dans lesquelles l'homme a été blessé. Seule une attaque adverse a été exclue.
Le sous-officier aurait été, si l'on en croit l'EMA, évacué de Gao à Bamako, puis vers la France, sans doute en Falcon. Il serait, depuis dimanche matin, dans un hôpital de la région parisienne dans un état sérieux.
On a également appris ce matin... via la Dépêche du Midi qu'un parachutiste du 1er RCP est mort au Gabon des suites d'un rixe, lors d'une sortie, vendredi. Il est mort dans la nuit de lundi à mardi, après avoir été stratévaqué en France.
Le parachutiste était en civil, assure le quotidien et pour l'armée de terre, seule à communiquer ce soir, sa qualité de militaire n'est pas en cause dans la rixe, qui l'a opposée à plusieurs individus. Deux camarades l'ont secouru, une fois la rixe terminée, explique la même source qui ajoute que la prévôté a ouvert une enquête.
L'EMA n'avait pas jugé utile d'aborder la mort de ce soldat lors de son point hebdomadaire, ce matin.
La compagnie du 1er RCP était présente au Gabon comme une des deux alignées au titre de forces prépositionnées. Ce réservoir a été mis à profit ces derniers mois, que ce soit en RCA ou au Mali.
La 4e compagnie, à laquelle appartenait le para, doit rentrer en France ce samedi, selon La Depêche du Midi.