Comme ce blog l'avait envisagé, le 110e RI passe à la trappe. Le ministère l'annonce officiellement ce matin,
il est vrai qu'en matière de restructurations, retarder les annonces, et sur l'évidence, est toujours la pire des conduites.
En plus, le 110e RI présente le singulier avantage, là où il est implanté, de ne pas générer l'ire d'un député ou d'un président de conseil général, et dans le contexte politique français actuel, c'est dur à refuser.
Le texte d'officialisation confirme aussi ce que ce blog avait évoqué, à savoir que la brigade franco-allemande comptera un autre régiment d'infanterie pour le remplacer, le symbole ne sera donc que partiellement écorné. Même si le régiment en question, vraisemblablement le 1er RI semblant tenir la corde, restera, lui, en France.
Le ministère insiste sur un point : la France conservera stationné en Allemagne le même volume que celui de forces allemandes stationnées en France, soit 500 personnels. Le but étant de garder une forme de symbole. Dans cette même logique, la Défense insiste : "L'optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d'emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s'inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement."
Comme on dit, il n'est jamais trop tard pour bien faire.