Il suffit de se relire le projet de LPM pour s'en persuader, la chasse française, fortement réduite en
volume, n'aura pas d'heure de vol à gâcher, demain. Lancé bien avant ces réductions de format, SIMFAC a involontairement pris les devants : ce simulateur destiné à la formation des spécialistes du guidage aérien (FAC) permettra ainsi d'économiser le potentiel des jets, en utilisant à la place le numérique.
Un tiers des guidages nécessaires pour "rester en carte" pourront ainsi être réalisé dans l'enceinte du centre de la formation à l'appui aérien (CFAA) de Nancy, comme vient de le certifier l'OTAN. En outre, ce moyen pourra être raccordé à d'autres simulateurs d'avions de chasse. Les vols réels restent nécessaires, autant pour les FAC que pour les chasseurs, qui travaillent ensemble en opex.
SIMFAC génère tous les éléments du champ de bataille, véhicules et fantassins compris, permettant ainsi les guidages numériques les plus fidèles aux opérations réelles, et ce, de jour comme de nuit. Il permet aussi l'entraînement à l'emploi au sein d'un tactical operations center (TOC), ou à un déploiement sur une future zone de déploiement. Tous les éléments de retex et de renseignement de cette dernière seront intégrées à SIMFAC, permettant ainsi un niveau de réalisme important.