Même si sa taille reste modeste, le détachement air de Douchanbe (Tadjikistan) mobilise une grosse centaine d'aviateurs et deux Transall, qui assurent le transit des entrants et des sortants ainsi que certains moyens spécialisés (1). C'est un point quasi-incontournable, pour pouvoir remplir au maximum les Airbus A340 et A310 qui évacueront les soldats, et continueront à effectuer les relèves pour le dispositif français demeurant sur place après 2012.
La réduction du dispositif français impactera forcément Douchanbe, ce qui ne fera peut-être pas les affaires de la diplomatie française, qui doit gérer depuis plusieurs mois un vilain différent sur le dossier de la modernisation de l'aéroport, qui devait être modernisé sur fonds français. Une promesse non tenue, en quelque sorte.
(1) notamment la météo.