On s'interroge souvent sur les moyens attribués à l'escadron de transport, entraînement et de calibration, mieux connu sous l'acronyme d'ETEC. Un élément de réponse arrive cet après-midi après que son Falcon 7X a croisé la foudre : le président de la République a dû rentrer à Villacoublay après quatre minutes de vol, et emprunter un deuxième appareil de réserve. D'où l'intérêt d'avoir des spares.
La flotte gouvernementale comprend deux Falcon 7X, un Falcon 2000, un Falcon 900, et deux Falcon 50, soit six appareils. Leur disponibilité est la meilleure des armées, grâce à un contrat particulièrement contraignant pour le prestataire.
Comme ce blog a déjà pu l'expliquer, ces avions servent au transport gouvernemental, mais plus discrètement aussi, à celui des services spécialisés. Et chaque semaine au moins, au rapatriement sanitaire des militaires déployés outremer.
On se souviendra qu'en début de mandat, Nicolas Sarkozy avait lui aussi connu un souci avec un des avions de l'ETEC, un A319CJ. Les mauvaises langues avaient dit à l'époque qu'on avait fait porter la casquette à un général de l'armée de l'air. François Fillon, lui, avait failli entrer en collision avec un petit avion civil, collision évitée de peu.