C'est que l'avenir, le communiqué le rappelle, fourmille d'urgences : maintenir l'effort de défense malgré l'austérité, et la situation en Syrie et en Iran. Sur l'un comme sur l'autre dossier, François Hollande a fait preuve de fermeté. Sur le premier, il avait rappelé dans la campagne que rien n'était exclu, pour autant que l'ONU soit dans la boucle. Sur le deuxième, il a rappelé ces dernières heures que l'Iran ne pouvait pas développer de capacités nucléaires militaires. Entre une Allemagne qui ergote sur la fidélité à ses promesses en Afghanistan (1) et la France, qui affiche une ligne politique ferme et détient des capacités d'action (2), les Etats-Unis ont fait leur choix. Celui, notamment, de ne pas se brouiller avec la France sur l'Afghanistan, qui n'est déjà plus le sujet du moment.
(1) mais au prix d'importants caveats. Rappelons aussi que l'Allemagne est restée les bras croisés pendant les opérations en Libye, opération pourtant lancée sous les auspices de l'ONU.
(2) ne s'interdit donc pas de les utiliser, pour autant que le cadre soit bien déterminé,