Dans le cadre des réflexions lancées en février 2010 par Brice Hortefeux, la gendarmerie va commander deux sous-directions d'information générale (SDIG) de la police, dans autant de départements, à titre expérimental. La gendarmerie commande déjà des offices (à compétence nationale), à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Mais c'est la première fois qu'elle prendrait la direction de ces SDIG, qui sont des structures de police, au niveau départemental.
Les SDIG sont les descendants des directions départementales des renseignements généraux (DDRG) qui ont disparu, avec la mise en place de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Chaque direction départementale de la sécurité publique a reçu, à la place, ces SDIG, chargées de collecter l'information d'ambiance en milieu ouvert.
Avec la réforme de février, toutes les SDIG de France vont recevoir en leur sein un gendarme, qui servira d'élément de liaison avec le groupement de gendarmerie (échelon départemental).
Les SDIG sont l'élément départemental de la direction de l'information générale de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), la principale direction de la direction générale de la police nationale (DGPN).
Parallèlement, les gendarmes vont aussi renforcer leur présence au sein de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), dont le n°2 est déjà un gendarme.