Si l'on en croit la très sérieuse lettre d'informations TTU, le ministère de la défense tente d'externaliser la production de ses nombreuses productions écrites (1). Sans rire, la lettre pronostique que la rédaction des contenus pourraient être confiés "à des journalistes indépendants".
Si l'on se réfère à la définition générique qui était donnée de ces derniers par un manuel du communiquant de l'armée de terre, le journaliste indépendant est jeune, et poussé par une logique concurentielle, ce qui pour le coût (ou le coup...), pourrait avoir un effet imprévu sur les dites publications.
De tels projets d'externalisation sont récurrents, mais n'avaient jamais été poussés à un tel extrême. Le contenu du journal de la DGA est déjà, lui, externalisé.
On ignore s'il faut relier cette info, à une autre, qui recherchait, il y a peu, des journalistes spécialisés du domaine défense, également capable d'assurer l'écriture de sujets écrits, mais aussi des commentaires de sujets vidéo. Deux activités assurées actuellement par les équipes de la DICOD et des SIRPA.
(1) si c'est possible pour la nourriture du corps, cela doit l'être, en effet, pour les nourritures de l'esprit.
La DICOD, qui pilote la communication du ministère de la Défense, conteste les informations de TTU. Les rédacteurs ne changeront pas, et "resteront issus" de la maison, qu'ils soient militaires ou civiles, nous affirme-t-on. Par contre, la production, elle, fait effectivement l'objet de "rationalisations", et dans ce cadre, d'externalisations. Le nombre de titres ne devrait pas non plus varier, nous dit-on ce soir.