La protection d'un des coeurs de la dissuasion nucléaire, l'Ile Longue, va être amenée à évoluer, du fait de l'évolution du format des forces mobiles du ministère de l'Intérieur, et particulièrement, de la gendarmerie (1). Le ministère de l'intérieur l'a annoncé à ses cadres, le 10 février, une étude va être conduite pour faire évoluer le dispositif de garde vers une "territorialisation". Ce qui laisserait une plus grande part aux moyens locaux, qui restent bien sûr à préciser, et éventuellement, à "sanctuariser", pour reprendre un terme à la mode.
La gendarmerie mobile aligne 123 escadrons (EGM), et les CRS, 60 compagnies. On le voit bien avec l'Afghanistan, la marge de manoeuvre est particulièrement étroite, et d'autant plus qu'une quinzaine d'escadrons doivent disparaître.
(1) une conséquence, aussi, du transfert intégral de la gendarmerie à l'Intérieur, même si cette dernière entend affirmer sa "militarité", comme c'est le cas notamment en Afghanistan.