Après Creil, Evreux, Istres, deux nouvelles VAM de Barkhane sont arrivées hier sur une base
militaire Francilienne. Les militaires effectuent leur sas de sortie ici, avec, au maniement des tests de détection du covid-19, les personnels de plusieurs antennes médicales du CMA de Versailles.
C'est l'un deux qui a élaboré, depuis lundi, le cheminement des militaires, puis a identifié le matériel avant de l'installer dans une structure anodine.
Qui pourrait bien être appelée à resservir, puisque les grosses relèves arrivent dans quelques jours, comme ce blog l'explique depuis la fin de la précédente.
L'échantillon à tester est réduit : la cargaison humaine de deux A400M qui ont posé sur leur base mère, hier soir, après un vol sans histoire depuis Niamey et N'Djamena. L'appareil a été chargé loin de ses capacités maximales, afin de prendre en compte la distanciation sociale. Mais aussi le nombre d'hygiènes limitées à bord : deux vraies toilettes, et une pissotière sur rampe (avec hublot).
Les militaires viennent de partout au sein de Barkhane, c'est une armée de l'air et de terre en réduction, avec aussi un noyau de personnels du service de santé des armées, dont la 14e antenne chirurgicale parachutiste (ACP) qui a armé le rôle 2 depuis le 28 décembre dernier. Son chef à Gao est réanimateur au HIA Bégin : ses camarades étaient aussi en première ligne, mais contre le covid-19.
Sur un créneau de rendez-vous prédéfini à l'issue du triage des questionnaires médicaux remplis hier et analysés dans la soirée, les militaires défilent les uns derrière les autres pour se faire tester, après un entretien avec un des deux médecins mobilisés. Trois boxes ont été mis en place pour tenir une cadence de prélèvement élevée et éviter de retenir trop longtemps sur site des patients négatifs.
Un écouvillon est placé dans chaque narine, et en quelques dizaines de seconde, le prélèvement est réalisé. La place est décontaminée puis c'est le tour des personnes suivantes.
Résultat des tests, réalisés au HIA Percy, dès ce soir.
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