Comme ce blog l'avait révélé, une nouvelle VAM est revenue d'opex, et comme la précédente, elle a
fait l'objet d'un confinement à la descente de l'avion, le temps que les personnels soient testés.
Ces précautions ne sont pas superfétatoires, puisque les cas continuent d'être détectés dans le dispositif Français au Sahel, notamment à N'Djamena.
Et ceci, malgré les consignes de gestes barrières, apparemment assez tardives, sur lesquelles l'EMA a communiqué. Son site internet a présenté cette semaine le témoignage du médecin-chef de Niamey, autre site qui a connu des cas (mais aussi des faux positifs).
A priori, après la BA110, c'est la BA105 d'Evreux qui a été choisi pour stocker cette nouvelle arrivée de militaires revenant d'opex. On ignore, à ce stade, les conditions d'accueil. Celles de Creil avaient fait débat chez les rapatriés.
Néanmoins, les vraies difficultés vont apparaître à partir du mois prochain : même avec des relèves décalées et qui seront... forcément bien plus étalées (respect des gestes barrières = moins de places disponibles dans l'avion), il risque d'y avoir rapidement des bouchons au retour en France.
D'autant plus que les sas psychologiques n'auront pas, non plus, été réalisés comme le préconisent pourtant les spécialistes, car la guerre, elle, n'a pas changé de nature avec le covid-19.
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