2000 heures de Chinook pour Barkhane. C'est la Royal Air Force qui signale le passage de cette
borne d'activité des Chinook de la RAF (en Grande-Bretagne, les hélicoptères lourds sont confiés à l'armée de l'air) qui étaient arrivés à Gao en juillet 2018, quelques semaines seulement après le sommet de Sandhurst.
Depuis, ils ont permis de très nombreuses manoeuvres logistiques, permettant de faire sortir de terre la BOAT de Gossi par exemple, en limitant le recours à des convois routiers, et donc, en préservant les vies des Barkhaniens qui ont ainsi échappé aux IED dont sont truffés les axes.
Les Chinook ont aussi opéré suite à la collision d'In Delimane, en novembre dernier.
Comme les Merlin Danois (arrivés en décembre dernier), ils n'ont quasiment pas de caveats, ce qui est particulièrement appréciable pour les opconers.
Depuis son arrivée en janvier, le détachement en cours, arrivé en janvier, a assuré 340 heures de vol, transporté 247 tonnes de fret (1000 depuis 2018, soit un quart du total en quatre mois seulement !) et 1150 passagers (12.000) d'après la RAF. C'est son 18 (B) Sqn qui assure actuellement l'épine dorsale d'un détachement interarmées qui regroupe l'Army et la RAF.
Ces trois appareils devaient initialement terminer leur mandat (déjà prolongé) cet été, et, sauf décision contraire, ils resteront à Gao, permettant aussi ainsi de soutenir le dispositif Britannique qui arrive au sein de la Minusma.
Les Britanniques avaient, auparavant, aidé les Français au début de l'opération Serval avec des rotations de C-17. En retour, l'armée de l'air avait accueilli des Tornado de reconnaissance sur la base de N'Djamena.
A ce stade, la Grande-Bretagne n'a pas explicitement détaillé son éventuelle contribution à la TF Takuba.
A eux deux, Danemark et Grande-Bretagne apportent aux opérations de Barkhane plus de capacité de transport que les hélicoptères Français.
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