Suite à une information d'un média local, le haut commissariat de la république Française en
Polynésie a dû communiquer en réactif, il y a quatre heures, sur la présence d'un militaire (a priori un aviateur, membre d'équipage) testé positif au covid-19 à bord d'un A330 Phénix.
Ce cas illustre le fait qu'aujourd'hui, (pour ceux qui en doutaient encore) très peu de choses restent finalement sous le boisseau, mais qu'être obligé de les expliquer en crash donne moins de force aux arguments, et est souvent mal perçu par les lecteurs des explications, comme le confirment, d'ailleurs, la litanie de réactions, évidemment très majoritairement négatives, qui suivent le communiqué.
Le HC explique que le test du militaire concerné recèle "une très faible trace virale", ce qu'il interprète comme un cas ancien de ovid. L'avion est resté sur place du 3 mai au soir au 5 mai au matin. Le haut fonctionnaire en déduit que "cette personne n’est donc pas contagieuse". Et que de surcroît, l'équipage est resté confiné durant tout le séjour au cercle interarmées mixte de Tahiti (distant de l'aéroport où était basé l'appareil).
Il explique aussi que "l’équipage de l’A330 n’a pas effectué de quatorzaine ni de test avant son départ de métropole. Durant tout le vol, l’ensemble de l’équipage a porté des masques et des gants, tout en veillant à appliquer la distanciation sociale avec les passagers dans l’avion".
Le Phénix a décollé hier mardi 05 mai, à 8h15 pour Istres via les Etats-Unis.
L'A400M, également à Papeete en ce moment, n'est pas totalement sorti de sa déprogrammation dans les archipels de Polynésie, même si, apparemment et selon la presse locale, les autorités sont sorties d'une situation de blocage. Pendant ce temps, l'A400M est allé en Nouvelle-Calédonie, notamment transférer du fret.