Discrètement mais sûrement, les forces aériennes de la gendarmerie ont apporté leur écot aux
opérations de maintien de l'ordre depuis les violences déclenchées en marge des manifestations des gilets jaunes. Quasiment tous ses hélicoptères en état de vol étaient d'attaque sur le territoire métropolitain et ultramarin (également concernés par des troubles) lors des deux derniers weekends. Deux H135 à Paris ont assuré une dizaine d'heures de captation d'images dans la zone Arc de Triomphe et avenue Kléber le 1er décembre. Ces vidéos ont été transmises à la préfecture de police, qui ne dispose plus de caméra aéroportée depuis quelques années. Ces vidéos sont utilisables comme pièces à conviction dans les procédures judiciaires.
Les casseurs n'ignorent pas la présence de cette vidéo dans Paris et dans les airs, c'est aussi notamment pour cela qu'ils se rendent méconnaissables.
La gendarmerie apporte néanmoins une vision globale du ciel, notamment une vision des flux, et la précision de sa caméra MX15 est en mesure de procéder aussi à des identifications, mais aussi à des détections de points chauds (mode thermie) avant qu'ils ne prennent de l'ampleur. Un type de mission dont elle est coutumière dans l'appui aux forces engagées dans la lutte contre les violences urbaines.
A ce stade, l'engagement de ses drones -une vingtaine- n'a pas été encore décidé, du fait de la présence d'une foule en dessous.
La gendarmerie aligne quatre hélicoptères en Ile-de-France, et 56 au total. J'ai largement présenté leurs missions dans RAIDS Aviation n°35.
Les infops et photos sur le twitter @defense137.