Le premier des trois satellites d'observation militaire de la terre CSO s'est séparé du Fregat à l'heure
prévue (18h37), une heure et 44 secondes après le lift off, lui aussi arrivé intervenu à l'heure.
Soulagement dans les poitrines des industriels - Airbus et sa filiale Arianespace en tête, ainsi que Thales Alenia Space- mais aussi des nombreux opérationnels présents à l'amphi Foch et en Guyane.
CSO doit garantir l'autonomie de décision des armées et un haut niveau d'information de l'exécutif français.
Les réservoirs du lanceur russe Soyouz avaient été remplis 5 heures avant ce même lift off, après qu'Arianespace a obtenu la garantie que les vents qui avaient compromis le lancement au jour prévu ne feraient pas une nouvelle fois flancher le chrono initiale.
Il faudra désormais "quelques semaines" selon le patron du CNES, Jean-Yves Le Gall, pour que ce premier CSO, volant à 780 km d'altitude entre véritablement en service. Les deux autres doivent suivre d'ici 2021.
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