Ce blog l'avait évoqué en son temps : c'est désormais un GTIA formé autour du 2e REP de Calvi qui
fournit le fer de lance de l'opération Barkhane, qui change cet été de chef (un para à la tête, l'ancien chef du 1er RCP Frédéric Blachon). Ce GTIA comprend aussi des appuis de la 11e BP (35e RAP, 17e RGP) tout comme le GTD-Blindé fourni par le 1er RHP, mais aussi des extérieurs, comme le 2e REI (VBCI) et le CPA30. Les autres groupements tactiques sont fournis par l'aviation de l'armée de terre (1er RHC) et le matériel (3e RMAT), et les transmissions (40e RT).
D'autres moyens sont mobilisables dans la sous-région, comme les paras du 8e RPIMa (eux aussi avec des appuis de la 11e BP) qui forment l'épine dorsale des FFCI.
Ce mandat d'été, qui s'annonce déjà cinétique de part et d'autre va aussi voir débarquer les CH-47 de la Royal Air Force et une section d'Estoniens (dans Barkhane), des Chinook et Griffon canadiens (dans la Minusma). C'est aussi, manifestement, un tournant de Barkhane, avant, peut-être, une autre approche du problème sahélien.
Le 2e REP, qui a désormais achevé ses relèves et pris ses marques, a repris un nom adopté pour son déploiement en Afghanistan, Altor. En 2018, il est déployé pour la troisième fois dans la lutte contre le terrorisme (un mandat afghan, et le deuxième au Sahel). C'est lui qui avait généré les bilans dans l'Adrar des Ifoghas -où il avait perdu un des siens, le GCP Harold Vormezeele, en 2013. Un an plus tard périssait un autre GCP, Marcel Kalafut.
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