Longtemps sacrifiée, cette fonction revient, actualité terroriste oblige, sur le sommet de la pile des
priorités d'effectifs. Au Balargone, les gendarmes de l'air vont augmenter leur présence de 51,7%, avec un recrutement très important dans les mois qui viennent.
Cette augmentation est boostée par l'actualité, mais aussi par les limites de la sécurité privée mise en place dans le cadre du contrat Balargone. Ces limites, intrinsèques, obligent donc le ministère à faire machine arrière, et réinternaliser certaines fonctions, ce dont profitent les gendarmes, qui connaissent bien ces sinusoïdes (1). Déjà, à l'îlot Saint-Germain, on avait cru faire une bonne affaire en supprimant les gendarmes postés, et en les remplaçant par une sécurité privée. Quelques soucis plus tard, on était revenus sur les choix présentés comme vertueux de la veille... pour réinstaller les gendarmes (cette fois de l'air) et une unité organique interarmées -sans équivalent à ce jour- avait été créée... avant d'être dissoute, avec le transfert de l'ISG sur Balard.
Le Balargone n'est pas totalement dépourvu pour autant de militaires postés, plusieurs dizaines d'effectifs de Cuirasse veillent depuis les attentats" sur ce site qui était présenté comme inviolable. Le SGA avait néanmoins reconnu, à l'assemblée, que des compléments de sûreté seraient apportés.
(1) et la sûreté du Balargone, puisqu'ils ont planché sur les questions de sûreté, dès le départ du Balargone, s'assurant aussi de... celle du chantier lui-même.
Mes tweets d'actu sur @Defense137.
Mes derniers livres : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de
Taillac), L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre
de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata
(Editions JPO).