Les FFDJ ont perdu cet été l'essentiel de 300 postes épargnés en 2015. Sous le commandement du
général (Air) Philippe Montocchio, elles ont procédé essentiellement par pertes de postes dans le soutien et par échenillage dans le reste. Ainsi, aucune capacité critique n'a été perdue, assure l'EMA à Paris.
Les gains dans le soutien ont été réalisés par externalisation de la restauration (un mess unique a également été construit l'an dernier) tandis que la présence médicale française a été réduite à l'hôpital Bouffard, qui doit être transférée dans quelques mois aux Djiboutiens.
La batterie sol-air du 5e RIAOM a également été supprimée. Mais ce serait la seule perte brute dans le domaine des capacités de combat. Des postes de pompiers de l'air et de fusiliers commandos de l'air ont également été rendus.
Le maintien du statut quo sur l'opérationnel est vraisemblablement lié à l'environnement incertain de la base, ainsi qu'à l'engagement des moyens des FFDJ en RCA (5e RIAOM et ses hélicoptères) et en Jordanie dès 2014. L'escadron 3/11 Corse y a fourni des Mirage 2000D et un chef de détachement.
Pour la première fois depuis longtemps, elles ont directement contribué au grand cycle des opex, confirmant leur statut de réservoir de forces pour les opérations à l'ouest et à l'est, tout en contribuant au soutien général de la marine (PACDG, SNA), aux DIO dans la sous-région et aux RESEVAC (Yémen).
Prochaine étape, gagner encore 300 postes, pour atteindre un format final à 1350 postes.