Inaugurant la maison des blessés et des familles à Percy, le ministre a pu rencontrer trois des quatre
blessés aviateurs grièvement blessés et encore hospitalisés, après le crash d'Albacete (Espagne), le 26 janvier dernier, accident qui en avait tué neuf autres (auxquels s'ajoutent les deux pilotes du F-16).
Une dizaine de personnels de l'armée de l'air -parmi lesquels un civil de la défense- avaient été blessés ce jour-là, dont la moitié très grièvement. Ces aviateurs avaient tenté de secourir leurs camarades, ou de mettre les avions hors de portée de l'incendie qui avait suivi le crash du F-16.
La maison des blessés et des familles a servi d'abord pour deux de ces familles, dès le début février.
Personne ne s'est aventuré, pour l'instant, à livrer l'enchaînement des causes de cet accident aérien, mais il est désormais très clair, qu'il implique une responsabilité flagrante de l'équipage grec, et non une défaillance préalable de leur appareil.
L'absence d'éléments fournis par la justice espagnole, les autorités française et grecque, contraste de ce fait assez étrangement avec la vitesse à laquelle on a pu avoir connaissance des éléments techniques du crash de Germanwings. La pression médiatique et politique n'était sans doute pas la même.