La France va réduire son dispositif au Liban d'au moins 400 postes, sur les 1.300 actuels, à l'occasion de la relève qui interviendra d'ici l'été. L'EMA se garde bien de communiquer sur ce sujet éminemment sensible, puisque c'est la France qui a impulsé une revue stratégique du dispositif global dans le pays, et que c'est l'ONU qui est à la manoeuvre.
Les augures de New-York devaient rendre leur verdict en janvier, comme ce blog vous en avait parlé, mais le processus a bien glissé, et on ne s'attend pas à des communications officielles avant le début du mois de mars (la fin février étant proche...)
Derrière les silences, la réalité est là : les troupes doivent se préparer à un déploiement, sur un théâtre qui est jugé à peine moins sensible que l'Afghanistan. Les attaques récurrentes contre les soldats français sont là pour le rappeler.
Le parcours normé par le CFT comprend une mise en conditions opérationnelles (MCO) passant par Mailly.
Et les volumes qui passent sont plus légers que prévu. On ignore encore précisément sur quoi (qui) se feront les économies, mais sans doute sur l'infanterie (fournie par le RMT), le génie (13e RG) et les insérés à l'état-major de la FINUL.
Le mouvement de réduction est inéluctable : le général Georgelin avait été le premier à enclencher le mouvemant, en retirant les navires français du dispositif en mer, le jugeant inutile. Son successeur avait estimé quant à lui que la FINUL II était allé au bout de sa logique militaire.