Nexter publie ce matin ses résultats pour 2011. Les commandes représentent 633 MEUR, dont 400 MEUR ont été collectés sur trois contrats. Dans le lot, vraisemblablement, celui des Aravis confirmé par le DGA il y a une semaine après avoir été un gros gros tabou.
La semaine dernière, on ne savait dire s'il s'agissait de 100 ou 200 véhicules. A un million d'euros au prix catalogue (sans doute moins pour les Saoudiens, vu la quantité mais il y a sans doute du MCO), un bel apport aux chiffres 2011, donc.
L'industriel affirme détenir trois ans d'activité en carnet de commandes (2,6 MdEUR).
Le CA consolidé recule à 851 MEUR. Conséquence logique d'absence de grands contrats exports en portefeuille, et de la fin des livraisons Caesar françaises et export.
Malgré l'envie d'aboutir, le groupe n'a toujours pas réussi à placer son VBCI en Espagne ou au Canada. Et les dossiers français -comme le VBMR- ne se décantent pas forcément aussi rapidement qu'espéré. La perspective de nouvelles amputations dans les programmes terrestres devrait donc, de fait, accélérer les restructurations. Quel que soit le sens qu'on donne à ce mot.
Dans ce contexte, aucune surprise dans le fait que la belle tienne à se montrer belle : Nexter revendique une marge opérationnelle consolidée supérieure à 10% de son chiffre d'affaires, et 50% de la R&D est autofinancée.