Pas ou presque rien de nouveau dans la carte des opex diffusée hier par l'état-major des armées. 9.000 militaires restent engagés en missions extérieures et il n'y a pas vraiment de gain à attendre dans le total immédiat. Les seuls envisageables à court terme sont liés au démontage programmé de l'opération Air Baltic à la fin du printemps (120 aviateurs, 4 Mirage 2000C) et de l'engagement en Haïti (200 personnels).
Maigre gain, mais gain quand même, la France est désormais totalement sortie de la MINURCAT, cédant la place à des militaires togolais, dans le poste de Birao. L'armée de terre fournissait encore un plot logistique de 30 spécialistes dans cette ville de RCA.
Le dispositif Licorne reste finalement soutenu, avec un BATLIC maintenu à 900 soldats, avec réserve aéromobile (5 appareils) et un dispositif d'intervention conséquent en mer, avec un Corymbe à 280 personnels. L'orientation de Corymbe n'étant pas, rappelons-le, limitée à un pays particulier, mais pouvant rayonner sur tout l'arc guinéen, pour aller chercher des ressortissants pour ne citer que la mission la plus évidente.
Le Kosovo, armé essentiellement par le 8e RPIMa, aligne 765 personnels, tandis que le Liban en mobilise 1.450. Le 1er RTir doit prochainement rallier ce théâtre.
Etonnamment, l'effectif afghan reste annoncé à 3.750 militaires. La passation de témoin entre la 27e BIM et la 3e BM devrait intervenir dans le courant du mois, ouvrant la voie à une cycle de relèves réparti sur trois mois. Ceci, évidemment, afin de ne pas fragiliser le cycle opérationnel, et de rentrer dans la ressource en VAM, toujours aléatoire.