Les gendarmes vont assurer la sécurisation de l'ilôt Saint-Dominique, après en avoir été exclus, au profit d'une société privée, Onet.
Jusqu'à 60 gendarmes de l'Air, provenant essentiellement de la base aérienne 117 de Balard, seront déployés dans les semaines qui viennent, pour assurer le filtrage et l'intégrité du site, qui héberge notamment l'Etat-major des Armées (EMA). Ils devraient, en plus, assurer la sécurité de la résidence du CEMA, à l'Ecole militaire. Au passage, l'armée de l'Air pourrait décrocher le commandement militaire de l'îlot (COMILI), actuellement détenu par l'armée de Terre.
Paradoxe, les gendarmes de l'Air arrivent à Saint-Dominique, quelques mois seulement après le départ des... gendarmes mobiles, dont Hervé Morin avait estimé qu'ils étaient trop nombreux, dans la place. Et sans doute plus utiles ailleurs, d'autant plus qu'à l'époque, la gendarmerie pliait bagage pour l'Intérieur. L'évolution du dispositif semblait logique.
Au final, c'est donc le filtrage tout entier qui avait été externalisé, avec, apparemment, quelques insatisfactions, aux motifs très variés.
Autre paradoxe, un tel système, assuré par une société privée, va être adopté en septembre, à Balard. Précisément l'endroit d'où viennent les gendarmes de l'Air. Et qui en 2014, accueillera le Balardgone.
Notre photo : des gendarmes de l'Air protègent l'intégrité de la piste, lors du meeting de Reims. A terme, ils ne subsisteront que dans les bases à haute valeur ajoutée, et le format atteindra 700 personnels, contre 900 actuellement. (crédit JMT)
A découvrir :
La section judiciaire de la gendarmerie de l'Air est particulièrement chargée des enquêtes sur les aéronefs militaires : ses missions sont dévoilées dans le dernier numéro du magazine Police Pro.