jeudi 2 février 2012

Les Invalides... comme vous ne les avez jamais vues


C'est dans cette excroissance, et le jardin attenant que sont nées... les premières pommes de terres françaises (photo : Jean-Marc Tanguy).



Moi aussi, j'avais l'impression de connaître par coeur les plaques commémoratives de la coursive supérieure des Invalides, le dôme, et les souterrains du site. C'était sans compter sur cette contre-visite, insolite, que ce blog va vous proposer dans les jours qui viennent, pour vous permettre de (re)découvrir ce site historique de premier plan, plébisicité par le grand public l'an dernier. Qui émarge désormais dans le TOP 5 de la fréquentation, sous la direction d'un général bouillonnant d'idées, Christian Baptiste.
Nous ne sommes pas au musée de la corderie royale, à Rochefort, mais... sous les toits de l'église des Invalides, dont l'architecture rappelle la coque inversée d'un navire. Ils ont été fabriqués par des charpentiers de marine... avec une forêt de châtaigniers (et non de marronniers comme je l'avais improprement écrit à l'origine). (photo Jean-Marc Tanguy).


Le musée de l'armée doit accueillir dans quelques semaines une exposition sur l'Algérie (1830-1962), avant de se lancer sur une remontée du Mékong. Mais aussi, plus tôt, un son et lasers illustrant l'histoire du site.
Un de secrets de la lumière qui règne sur le dôme : ces vitraux, invisibles de l'intérieur, qui font converger le jour vers le sommet. (photo : Jean-Marc Tanguy).


Des pilotes alliés ont été hébergés au-dessus de l'église des Invalides, pendant la seconde guerre mondiale. Pendant que des officiers allemands assistaient à l'office, 100 mètres plus bas, un pilote de la RAF laissait, lui, sa marque, imprudemment, sur le toit ! (photo : Jean-Marc Tanguy)

C'est par cet orifice, au-dessus de l'autel (et non l'hôtel, comme mon cerveau givré l'a écrit ce matin...), qu'arrivait "l'esprit saint". On vous expliquera tout, dans les prochains posts. (Jean-Marc Tanguy).

Vous découvrirez aussi comment fonctionne cette petite entreprise qui doit, en même temps, rester l'écrin de 500.000 références, dont seulement 20.000 sont exposés. Il lui faut aussi allier ce rôle de conservation, et de "lien social" revendiqué, tout en intégrant une gestion rigoureuse et innovante, en allant cherchant les mécènes.
Ce salon prestigieux est à louer. La recette permet d'alimenter le budget de fonctionnement. (photo : Jean-Marc Tanguy)