Défense sol-air, innovateurs venus de l'interne ou du privé, chasseurs, Phénix, forces spéciales Air,
spécialistes en guerre électronique, expérimentateurs du CEAM, et même son tout dernier avion, l'ALSR n°1 opéré par l'escadron électronique aéroporté Dunkerque, déjà doté des deux Gabriel... L'armée de l'air et de l'espace a présenté ses perles et son réseau à Evreux, aujourd'hui, face aux auditeurs de l'IHEDN et de l'école de guerre. L'exercice est convenu, mais après celle de l'armée de terre, particulièrement réussie, il scande la rentrée de la sphère défense, dépourvu, cette année, d'université d'été de la défense.A Evreux, le futur se joue avec l'EAC2P (déjà bien dans le présent aussi), mais aussi un futur escadron binational de C-130J, dont le chantier accueille le visiteur de la BA105. Sur une base de transport (mais pas que), il était normal que les trois coups de la présentation dynamique se fassent avec un avion de la BAAP, en l'occurrence, un des 17 Atlas du 1/61 Touraine (donc un des six en état de voler, d'après le minarm).
L'équipage, très en verve, a fait cracher quelques tripes au quadrimoteur. Comme dans tous les bons westerns, la cavalerie (la chasse dans l'armée de l'air) est venue à la rescousse des good guys pris à partie. Une très belle patrouille tactique de la 4e escadre (les Requin Mike) a pu montrer quelques tripes du Rafale, adaptées évidemment au cadre très strict de la présentation tactique.
Par contre, pas d'hélicoptères montrés aux auditeurs de l'EMS (ni en statique ou en dynamique), choix d'angle (ou de tactique) pour cette AAE qui a manifestement des défis plein les yeux, à l'image des jeunes pousses qui entament leur carrière opérationnelle au Dunkerque, sur ALSR. Avec un objet appelé, très rapidement, à aller montrer ce qu'il sait faire en opex, même en pointillé.
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