Elles seront les vedettes de la présentation IHEDN ce jeudi à Satory : les forces spéciales terre
s'entraînent depuis plusieurs jours dans le centre de la France, dans le cadre de leur exercice annuel, Gorgones. L'essentiel des personnels engagés seront en opérations dans peu de temps, comme ce dragon croisé au pied d'un barrage de la région, et qui commencera bientôt sa 8e opex. Dans les dernières, il a réalisé deux sauts opérationnels, au Sahel.L'expertise reconnue des Français attire : une équipe du 3rd SFG américain, et un fort parti de Belges du SFG. Un Transall et un Twin Otter du Poitou, une des quatres unités de la brigade des forces spéciales Air (BFSA) ont aussi été mobilisés au profit du CFST. Parmi les thèmes travaillés, la haute intensité, le contre-terrorisme et la libération d'otages, notamment en zones urbaines. Les FS Terre ne cachent pas non plus travailler les espaces tubulaires : elles ont oeuvré sur un TER de la SNCF, alors que bien peu de leurs théâtres actuels... comportent des trains ! Faut-il y voir une volonté des FST de glisser un orteil dans un pré carré, sur le théâtre national ?
A cette question précise et... récurrente, le chef des FS Terre répond... militairement, comme ses prédécesseurs : c'est l'exécutif qui émet les éventuelles demandes de concours aux armées (1). Le CFST dispose désormais d'un nouveau chef, depuis la mi-juillet : le général Bruno Baratz est en quelque sorte de retour à la maison, puisqu'il a effetué la quasi-totalité de sa carrière bien remplie, en opértions, dans les forces spéciales, avec un petit écart en Guyane et à la tête du cabinet du général Bosser.
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(1) On le voit pour Sentinelle, Irma, ou les conséquences des intempéries dans le sud-est. Dans le cas plus sensible du contre-terrorisme, le CFST concourt depuis 2006 avec des hélicoptères Puma soutenant RAID et GIGN. Dans les faits, ces hélicoptères militaires ont surtout été employés pour des missions de lutte contre des forcenés et des mutineries en prison, ou lors d'une mission du GIGN en Corse.