C'est la vraie information de la journée : il était évident que la marine et l'état-major ne pouvaient pas se
priver de la Perle, incendiée en juin ; Naval Group va donc devoir la réparer, et son assureur devra débourser 50 MEUR, sur les 120 que coûteront l'opération de réparation de la Perle, et de prolongation du Rubis, pour tenter de tenir le format. Ce format ne compte, pour l'instant, que 5 SNA, et non 6 (jusqu'à l'entrée en service du Suffren), dont un hors du cycle deux ans plus longtemps que prévu (la Perle). Et le Rubis devra donc tenir plus longtemps que prévu, alors que déjà, l'âge des SNA est problématique et cause des problèmes récurrents, comme rappelé ici.Cela rappelle, incendie mis à part, les euros que l'armée de l'air avait dû débourser face aux années de retard de l'Atlas : achats d'avions à... Airbus, grandes visites de Transall, locations, et l'armée de l'air continue encore à en payer les pots cassés, avec des Transall à bout de souffle.
Dance ce cas-ci, les 70 MEUR de la LPM profiteront à Naval Group, qui reconnaît donc sa responsabilité, puisque son assureur devra débourser les 50 MEUR. Le minarm ne se hasarde pas à commenter : l'enquête n'est pas terminée.
Dans la somme des arguments à discuter, c'est bien évidemment les opérations et le maintien des compétences de la sous-marinade française qui ont été déterminants, comme expliqué ici.
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