Face à un futur client pressé (la Grèce), le minarm veut à la fois répondre dans les délais précisés, sans
(trop) impacter l'armée de l'air, qui doit fournir 12 de ses appareils. Pour cela, le minarm explique que Dassault Aviation va augmenter ses cadences actuelles, permettant de fournir plus vite une partie des 28 Rafale prévus à la livraison pour la France. Les six premiers Rafale de ce lot iront directement en Grèce.Cette même source explique aussi que le contrat Ravel (verticalisation du MCO) fournit 10 Rafale en état de vol de plus à la France, et le minarm dit vouloir aussi injecter des euros frais (non quantifiés) pour remettre en vol des Rafale qui ne volaient pas, faute de pièces de rechanges (ou sans doute, d'euros).
Ainsi, et toujours selon cette source, l'impact du prélèvement des 12 Rafale d'occasion pour la Grèce serait, toute cette séquence se tient, très réduit.
Elle affirme qu'aujourd'hui, la disponibilité du parc Rafale français est de 50% : 74 des 143 actuellement attribués à la marine et à l'armée de l'air sont en état de voler (11 le font en opex). En 2025, 117 seraient capables d'être mis en vol, sur un total de 168 livrés à ce moment-là. Car selon le minarm, les 12 Rafale neufs annoncés comme devant être commandés d'ici la fin de cette année ne seront livrés qu'à partir de 2025, donc ne sont pas comptabilisés dans les 168.
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