C'est assez rare d'habitude, la communication de défense a fait l'objet de pas moins de trois
interpellations et/ou travaux parlementaires en l'espace de six mois. Et deux débouchent dans la seule journée de demain. L'un d'eux, rédigé par le rapporteur Claude de Ganay sera présenté demain matin, en dix minutes, à la commission de la défense de l'assemblée nationale. Le rapport définitif de plusieurs dizaines de pages sera rendu la semaine prochaine et posera les problématiques. La chaîne compte environ 1300 personnels, son budget n'est pas connu, pas plus, d'ailleurs, que la répartition des effectifs et de ces moyens. Dans un amendement au projet de budget 2021, LFI s'interroge d'ailleurs sur la hausse importante de crédits de "rayonnement", non détaillée dans ses motifs et ses bénéficiaires. En général, ce genre d'état de fait est un bon générateur de questionnements et d'interpellations orales dans la discussion budgétaire.Bastien Lachaud (LFI), lui, demande un panorama précis et comptable de la com de défense sous trois mois, dans un projet d'amendement au PLF déjà déposé, et qui sera discuté en commission, mercredi après-midi. Evidemment et comme souvent, il peut ne pas être soutenu, au risque de le voir là aussi débouler dans la discussion, dans l'hémicycle, sous une autre forme.
La troisième interpellation a été posée en mai (soit presque six mois) par François Cornut-Gentille (qui siège à la commission des Finances) sur les RPS dans les services de com. Lors d'une rencontre récente avec la presse, le député (LR) de la Haute-Marne a reconnu ne pas avoir reçu de réponse écrite globale à cette question écrite.
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