mercredi 10 juin 2020

Le bonheur, c'est simple comme un coût de fil

C'était l'info en forme de bonne nouvelle, le 19 mars. Ce blog évoquait le doublement à 4Go du
forfait gratuit octroyé par le CPCO aux soldats en opex à Barkhane. Le résultat d'un besoin de communication croissant, avec l'épisode de covid-19, entre l'avant et la base arrière familiale, en forme d'illustration du plan familles.
Seulement, le ressenti sur le terrain peut parfois être plus complexe, voire même franchement négatif.
Car les recharges désormais vendues pour l'offre internet complémentaire (au-delà de 4 Go gratuits temporaires du covid-19) mise en oeuvre par le minarm s'avère très coûteuse, trop coûteuse, estime-t-on.
Un facteur 5 à 6 peut exister entre les tarifs proposés par des fournisseurs d'accès internet (FAI) locaux et les prix proposés par le service de référence du minarm.
On serait tenté de dire, dans ce cas, alors, allez au moins cher. Seulement, depuis 2019, les militaires sont découragés de le faire, et une note du CPCO de janvier dernier le prohibe même. Auparavant, les cartes des FAI locaux étaient disponibles dans les foyers notamment. Un des rares endroits que les militaires peuvent fréquenter, hors travail. On n'imagine pas qu'un militaire va pouvoir aller dans le centre de Gao, Kidal ou Menaka pour aller faire ses courses de recharges internet.
Une prohibition qui interpelle d'autant plus, et qui faute d'explication, peut amener, éventuellement, à constater qu'il est plus facile de couper un seul FAI officiel, plutôt que de le faire avec une multitude de fournisseurs locaux. Une capacité fort utile par exemple pour instaurer une "bulle de silence", quelle que soit la raison : mort(s) au combat ou... autres.

Mes infops et photos sur le twitter @defense137.