vendredi 12 juin 2020

Des marins et des aviateurs, au sol, le 3 juin

Les opérateurs déployés au sol pour terminer l'opération sur le groupe du chef d'AQMI le 3 juin
étaient issus des forces spéciales de la marine et de l'armée de l'air, et les hélicoptères, de l'armée de terre (1). Sans en dire plus, l'état-major expliquait hier qu'il s'agissait d'une quinzaine d'opérateurs, ce qui semble très peu pour deux groupes action. Même avec un nombre limité d'hélicoptères de manoeuvre, ce qui semble avoir été le cas.
Ces opérateurs ont assuré la capture d'un GAT qui s'est rendu sans combattre, a insisté l'EMA en briefing.
Les hélicoptères étaient, comme expliqué hier sur ce blog, tous issus du 4e RHFS, le régiment hélicoptères des forces spéciales composante de l'armée de terre.
Le tout sous un appui d'un drone de l'armée de l'air. Le compte-rendu n'évoque pas jusqu'à présent de chasseurs de la 3e escadre, mais leur présence est sans doute vraisemblable.
Ces opérations multi-composante sont le lot commun, pour ne pas dire la signature des opérations spéciales.

Mes infops et photos sur le twitter @defense137.

(1) Comme l'ensemble des forces spéciales, d'ailleurs, elles ont lourdement payé leur engagement au Sahel, depuis 2013. 8 des 44 morts de l'opération Barkhane sont issus des FS, soit 18%, alors que les FS ne représentent que 7% des effectifs déployés).