Tête de chaîne de la communication de défense, la DICOD n'emploie plus qu'une toute petite
centaine de personnels. La part des militaires semble avoir baissé tendanciellement depuis 2019, contrepartie, il y a plus de civils qu'avant, une partie d'entre eux ont été recrutés à l'externe du minarm par la nouvelle équipe dirigeante. Interrogée à plusieurs reprises sur ces choix assumés, la DICOD s'est toujours défendue d'exclure des militaires pour les remplacer par des civils, évoquant le recrutement des spécialistes qui conviennent au fonctionnement de la DICOD, qui, de fait, a beaucoup changé depuis 2018.
Deux officiers de l'armée de terre (masculins), un colonel de cavalerie (ancien chef de corps) et un lieutenant-colonel légion (breveté) ont quitté assez rapidement la DICOD ces dernières semaines, donc hors PAM, un fait assez rare. Même si ce n'est pas le premier cas.
Le premier aurait retrouvé un emploi au COMTN, le breveté, à la tête d'un CIRFA d'une grande agglomération. De sources convergentes, les capacités des deux hommes, connus pour avoir de la personnalité, n'étaient pas employées à leur niveau de qualification depuis plusieurs mois déjà. On ignore le sort de la division qui les employait (Stratégie, qui a vu pourtant passer des éléments particulièrement prometteurs).
Malgré ses mérites anciens et reconnus par la presse, un officier de marine (féminin) avait déjà été éconduit hors PAM, et deux autres (masculins) au mouvement de l'été. Ces départs ont été réalisés sur un préavis manifestement très court.
Un officier de haut rang de l'armée de l'air avait dû, lui, se voir réaffecter au Sirpa Air, au lieu de prendre un poste au sein de la DICOD. Un employé civil, qui avait pourtant tenu une très forte charge de travail, cumulant des emplois qui n'étaient plus assurés par leurs titulaires (militaires), n'a pas vu son contrat renouvelé, malgré son âge et son ancienneté dans la maison, sous divers statuts.
La liste des cas, qui n'est pas déroulée ici, est anormalement longue pour un service aussi réduit en effectifs.
Ces mouvements RH se déroulent sur fond de tensions internes importantes, mais aussi entre la DICOD, qui n'a pas été très audible pendant la crise du covid-19 et les Sirpa.
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