Malgré une faible marge de manœuvre sur ce parc, l'armée de l'air envoie, normalement dans les
heures à venir, un nouveau Casa 235, pour remplacer celui incendié lors d'un exercice incendie mené, apparemment, par des pompiers de l'armée de terre.
L'appareil doit quitter la base d'Evreux, qui héberge tous les Casa métropolitains, pour Gao, où l'appareil a été en partie endommagé dans un accident qui n'a pas, dans mes souvenirs, de précédents.
Une enquête de commandement a évidemment été lancée pour comprendre l'enchaînement, qui par chance, n'a fait que des dommages matériels.
Mais les Casa sont rares. Depuis quelques années, ils ont remplacé les Transall quasiment partout : dans le Pacifique (5), en Guyane (3), à La Réunion (2), depuis quelques jours à Djibouti (1). Et depuis 2013, en zone de guerre, ce qui est assez nouveau pour ces appareils pas conçus, ni achetés par l'armée de l'air pour des opérations rugueuses.
Depuis leur implantation au Sahel (trois appareils actuellement), les Casa ont pourtant fait plus que tenir leur rang, participant à des opérations aéroportées, à du transport de passagers et de fret sur des terrains revêtus ou sommaires, et plus encore, à la tenue de l'alerte MEDEVAC avec un kit nurse, opéré par un médecin, un infirmière, un(e) convoyeur(se) de l'air. Le Transallito a emmagasiné un sérieux bilan, pas forcément reconnu, à l'ombre de son grand frère, ou de l'Atlas qui a du mal à étendre ses ailes dans le domaine tactique.
Bref ce coup du sort n'arrive pas au meilleur des moments, alors que la flotte, déjà fort occupée, a aussi connu d'autres mauvaises fortunes, suite à des pertes de pièces en vol, ou encore, à des dégradations au Sahel, du fait des éléments.
15 cellules sont donc déployées actuellement en opex, pour un parc de 27 exemplaires. Un appareil avait été perdu, avec ses sept occupants (quatre aviateurs dont une femme, et trois STATmen), en décembre 2003, dans le sud de la France
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