Après la sortie de piste d'un de ses Alpha Jet et l'éjection d'Athos 2 -le capitaine Jean-Philippe
Tanguy, un pilote très aguerri-, la PAF avait dû interrompre ses vols, le temps que l'évènement soit analysé.
Pour l'heure, la saison n'est pas remise en cause (voir ici le calendrier à venir), puisque les vols d'entraînement reprennent aujourd'hui, et les dates prévues doivent être honorées. L'enjeu d'image, comme la sécurité des vols, sont aussi importants pour la patrouille que pour l'armée de l'air tout entière.
C'est le remplaçant, qui peut statutairement reprendre au pied levé la plupart des emplacements, qui va prendre la suite d'Athos 2, le temps que l'éjecté puisse se remettre des conséquences de son éjection (à altitude nulle, et à faible vitesse). L'intérim ne devrait durer que quelques semaines estime-t-on pour l'instant. Le remplaçant quitte donc sa place au point central, au sol, et sera remplacé par un autre pilote.
A ce stade, et comme à chaque fois, l'enquête technique n'est évidemment pas close, mais la compréhension des premiers éléments n'a pas conduit à clouer la flotte au sol. Le train s'est manifestement affaissé, mais la cause n'est pas citée. Comme évoqué sur mon twitter le jour de l'accident, le pilote connaît parfaitement son appareil : il était précédemment présentateur Solo Display Alpha Jet, tout en étant instructeur sur cet appareil.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.