De quoi fournir des maux (mots?) de tête à ceux qui tentent de concevoir des opérations avec des
voilures tournantes : la dernière livraison des chiffres de disponibilité (à fin 2018) au député François Cornut Gentille n'a rien de rassurant. La plupart plafonnent à 30-40%, quand ce n'est pas moins.
Au firmament, la Gazelle, à 46,2%, en baisse de trois points sur un an, et "l'hélicoptère de Fantomas" comme l'appelle le CEMM, l'Alouette III, à 44,7%, en hausse de cinq points.
Le Fennec régresse à 38,6%.
Le Tigre HAP bondit, mais seulement de 23 à 28,1%, tandis que son collègue le HAD perd lui quatre points à 30,2%. Leur maintenance commune consomme la somme rondelette de 90,1 millions d'euros.
Le Cougar gagne 3,5 points à 27%, le Puma régresse un poil à 31,6% et son MCO reste élevé, 81 millions d'euros.
Le Caracal accélère brutalement à 40% contre 26,5% un an plus tôt mais cela reste peu pour un appareil récent, qui consomme à lui seul, pour 18 exemplaires, 72,8 millions d'euros, soit presque autant que les 33 Caiman.
Les Dauphin plongent de 51,9 à 43,5%, le Panther reste stable à 39,9%. Le Lynx coule encore un peu plus à 15,5%.
La partie la moins satisfaisante restant la gamme Caïman. L'armée de terre obtient péniblement 35,5%, et la marine replonge de 35,1 à 30,4%. L'entretien de ces deux flottes consommant 81,2 et 74 millions, pas une paille !
Ma suggestion de commission d'enquête sur l'aéromobilité peut aussi inclure les hélicoptères.
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