Trois compagnies française, nigérienne et tchadienne ont mené une opération de contrôle de zone, du
20 au 27 décembre afin de lutter contre les incursions des djihadistes alimentées par les réseaux provenant du sud libyen. Pour les Français, des appuis ont été mobilisés des deux côtés de la frontière, notamment des hélicoptères. Au sol, c'est le GTIA Est (actuellement armé par le 3e RPIMa et les unités d'appuis de la 11e BP) qui a opéré, ainsi que le DLAO n°1 de Dirkou.
Le bilan n'est pas très détaillé : Paris évoque la saisie de deux tonnes de drogues, sans qu'on sache d'où venaient les stupéfiants (en général ils arrivent par les ports d'Afrique de l'ouest), ainsi que des armes et des moyens de communication.
La logique multipartite est bien celle de Barkhane (1) : on le voit à travers la nature de la saisie, assécher les moyens de financement des djihadistes en devient peut-être une autre.
(1) pour l'instant, elle jouait surtout entre Mauritaniens et Maliens. Notons néanmoins le développpement de tels partenariats pour lutter contre Boko Haram, entre Nigérians et Camerounais. Ces derniers ont d'ailleurs assuré avoir bombardé, hier, des membres de la secte présents sur son territoire.