Après les moyens de transmission, l'urgence humanitaire. La France va déployer un groupe médico-
chirurgical (GMC) militaire à la frontière jordano-syrienne, afin de venir en aide aux réfugiés syriens qui fuient les combats. Assez rapidement, un premier échelon d'urgence sera à pied d'oeuvre. On n'a pas, à ce stade, le volume de personnels du service de santé des armées (SSA), mais on sait qu'ils seront complétés aussi par des civils, sans doute issus des ONG.
L'installation doit être complétée "pour la fin de la semaine" ce qui demandera pas mal de réactivité en plein mois d'août, tant au SSA que parmi les équipages de l'armée de l'air qui seront sans doute mobilisés pour projeter ces différents échelons d'urgence médicale.
Une belle occasion pour le SSA de démontrer sa capacité de réaction, alors que les signaux s'accumulent confirmant que ses moyens vont être rognés dans les mois qui viennent, notamment dans les hôpitaux d'instruction des armées (HIA). La ressource dont proviendront, comme à chaque fois, la plupart des spécialistes qui armeront l'équipe de précurseurs et le fameux GMC...