jeudi 30 avril 2009

40 réservistes en opex


40 réservistes opèrent actuellement en opérations extérieures, selon le cabinet de Jean-Marie Bockel. Sept le sont en Afghanistan, et quinze en Côte d'Ivoire, au titre de l'opération Licorne. La population réserviste en opex reste donc très faible, même si c'est aujourd'hui trois fois plus qu'en 2006, et deux fois plus qu'en 2007. Le volume horaire correspondant est de 7,65%.
A cela plusieurs raisons. Comme le concède Benoit Royal, patron du Sirpa Terre, les réservistes doivent s'entraîner comme les militaires d'active, ce qui dans le cadre afghan nécessite une programmation très fine et un important volume horaire.
Autre problème, le passage des opex à six mois n'a rien arrangé, puisque l'administration centrale est réticente à signer des contrats de 150 à 200 jours de réserve, contre les 30 à 45 jours habituels des ESR.
En fait, c'est aussi l'appui du chef de corps qui faicilite -ou pas- le déploiement. Plusieurs réservistes du 8e RPIMa déployés en Kapisa m'avaient ainsi confié qu'ils devaient leur présence au lobbying constant du Colonel Jacques Aragonès, alors que l'administration était plutôt tiède. Et d'autant plus que le mandat du 8e RPIMa était à l'origine d'armer la SRF de l'OTAN, et non de se déployer en Kapisa.
Au final, l'opération aura été concluante, puisque renouvelée par les Alpins...

Notre photo : la task force Chimère pendant l'opération Begraou 3 (crédit JM T)