Ils sont 24 : ce sont les aviateurs brevetés du stage Attila, au commando parachutiste de l'air n°30
d'Orléans. Cette unité regroupe un peu moins de 200 hommes et femmes, et s'est spécialisée dans l'appui aérien, après la réforme des CPA qui a concentré au CPA 30 les groupes spécialisés, et au CPA 20 la force protection.
Ce stage Attila a été mené dans l'armée de l'air (Orléans, Cazaux, camp du Ruchard, Solenzara) mais aussi dans l'armée de terre, à Caylus et à Calvi, au 2e régiment étranger de parachutistes (REP). A leur création pendant la guerre d'Algérie en 1956, les jeunes commandos parachutistes de l'air s'étaient aguerris au contact de compagnies des 1er REP et 2e REP au sein desquels ils avaient été immergés.
L'Attila a aussi bénéficié du concours des unités navigantes de l'armée de l'air, notamment l'Anjou, le Vercors, le Ventoux et le Pyrénées.
Par construction, le CPA 30 est un réservoir pour le CPA 10, unité historique du commandement des opérations spéciales, avec laquelle il est colocalisé à Orléans.
Le COS a d'ailleurs décidé de placer le CPA 30 sur la liste de ses unités d'emploi (ce qu'il a encore rappelé à l'occasion du 14 juillet), même si l'intégration dans les opérations pourra prendre plusieurs mois ou années. Le CPA 30 pourrait notamment apporter dans des domaines que le CPA 10 n'a pas encore développé jusqu'à maintenant, notamment la cyber, la guerre électronique et l'appui-mortier.
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