Hier, le gouverneur militaire de Paris annonçait un défilé aérien très européen, mais aujourd'hui, à la
reconnaissance des axes, pourtant obligatoire pour tous les participants, en région parisienne, il était difficile de trouver les fameux européens. Seul un pilote espagnol était présent sur la séquence proposée à la presse, qui n'a pas pu, contrairement à la tradition bien ancrée, assister à tout ou partie du briefing. Comme ses collègues français, le pilote espagnol a pu survoler les Champs Elysées à bord d'un hélicoptère, avant de le faire en avion.
Deux Britanniques étaient bien visibles à l'entrée de la base où se déroulait aujourd'hui cette fameuse reconnaissance des axes, ce matin. Mais ils ont été escamotés par un ressortissant de l'armée de terre (française) avant de croiser les micros.
Bref, pour l'heure, ce sont surtout les prémisses d'un défilé franco-français que les journalistes ont pu découvrir. Prochaine occasion de se convaincre du caractère européen de ce défilé promis hier, à Châteaudun, fin juin, pour la première répétition en vol, avant le survol des Champs Elysées, quelques jours avant le défilé.
En tout état de cause, comme le reconnaissait un pilote, ce défilé est une opération en tant que telle, avec des chronos à respecter, mais aussi des terrains de déroutement, des zones de crashs prioritaires (si l'équipage n'a pas le choix, en cas d'avarie). On voit mal comment, sans coordination ni information préalable, il serait possible d'arriver à un résultat harmonieux, le 14 juillet.
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