Les temps continuent d'être durs pour l'Atlas dans l'air avec seulement un Atlas disponible
actuellement, sur les huit livrés.
Il y a plusieurs façons de lire ce chiffre inquiétant. L'optimiste consiste à mesurer que quatre appareils sont en entretien programmé, pour une visite technique, ou un rétrofit au standard courant (les premiers appareils livrés étaient plus des prototypes qui ne portaient pas leur nom que des avions de série). Il se trouve que malgré sa bonne volonté, l'AIA de Clermont-Ferrand ne peut que constater que les visites programmées durent, en plus, bien plus longtemps qu'envisagé. En cause, le temps que mettent les pièces de rechange à arriver.
En plus de ces quatre appareils en visite programmée et en modernisation -qui auraient pu être fait plus tôt-, trois autres appareils sont indisponibles pour des criques apparues sur des boîtiers accessoires des moteurs TP400. Les appareils livrés sont pourtant très récents : la livraison n'a commencé qu'en 2013.
Cette nouvelle péripétie -qui en annonce peut-être d'autres à d'autres endroits de la cellule- a un prix, cruel pour l'armée de l'air et les forces en opérations.
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Mes derniers livres : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de
Taillac), L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre
de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata
(Editions JPO).