23 portraits de femmes travaillant au ministère de la défense vont être dévoilés dans une semaine, sur les
murs de l'îlot Saint Germain, à Paris. On pourra les y voir jusqu'en octobre, puis cette exposition itinérante parcourra ensuite la France jusqu'en juin 2014.
La Défense recense près de 60.000 femmes dans ses rangs, soit 38% de personnel civil et 15% du personnel militaire. C'est l'armée de l'air qui est, des trois armées, la plus féminisée, derrière le service de santé des armées. Elle a déjà compté dans ses rangs plusieurs officiers généraux féminins (1), ainsi que, c'est connu, plusieurs navigantes dans le transport, les hélicoptères et les avions de chasse, ainsi qu'une caporal-chef commando (au CPA 20).
Seuls quelques ilôts ne comptent toujours pas de femmes : les unités commandos des forces spéciales (2), et, c'est connu, la sous-marinade.
Ce ministère donc très féminisé a même été dirigé par une femme, Michèle Alliot-Marie, de 2003 à 2008.
(1) l'armée de l'air compte actuellement un commissaire-général, la marine, une contre-amiral, et la DGA, plusieurs ingénieurs généraux. L'armée de terre a promu jusqu'à maintenant trois femmes chefs de corps. Une demi-douzaine de femmes ont déjà commandé des escadrons de soutien aéronautique (ESTA), et deux autres, des escadrons de transport dans l'armée de l'air. Même si les places vont devenir chères, le cas interviendra normalement aussi avec des escadrons de chasse, des pilotes de chasse féminins ayant décroché leur concours pour l'école de guerre.
(2) une femme a néanmoins été breveté garde du corps au 1er RPIMa, et les unités navigantes -Poitou, 4e RHFS- comptent des personnels féminins dans leus rangs.
